Optimisez les murs de votre balcon
Vous voulez mettre des fleurs partout, Monsieur veut commencer un potager en permaculture, votre petite miss doit faire pousser 12 sortes de graines pour son prochain exposé à l’école… mais votre balcon ne fait que 4m2 ?
Eh bien il y a une solution : faire grimper le jardin sur les murs, voire… au plafond. Bon, ok, dit comme ça, ça peut surprendre, mais prenez 2 minutes pour lire ce qui suit… et vous serez convaincus 😊
Démonstration : hauteur x largeur
Avant de commencer, juste une petite démonstration : sur un mur de 2 m de large et de hauteur standard de 2,40 m de haut (on peut monter plus haut bien sûr) on peut caser jusqu’à 14 jardinières. 14. C’est ce que j’avais étalé partout par terre sur mon balcon après avoir surchargé la rambarde, avant de réaliser que si je continuais comme ça je devrais bientôt choisir entre ma chaise longue et mes plantes. Mais choisir, c’est renoncer comme disait un certain Sigmund F … et ça j’aime pas ça. Renoncer, beurk… mais les mètres carrés c’est têtu et pas extensible… Donc 4m2 ça restera 4m2 (je ne suis pas magicienne non plus hein). LA solution pour multiplier les mètres carrés : utiliser la surface libre sur les murs. Voire le plafond (enfin je ne veux pas vous brusquer, on en parlera plus tard 😉)
1er challenge : choisir son support vertical
Je veux du bois partout !
En fait les possibilités sont assez larges : on peut installer carrément un habillage de lattes horizontales en bois sur tout le mur qu’on souhaite utiliser en ménageant assez d’espaces entre les lattes pour pouvoir glisser les consoles (les sortes de crochets sur lesquels on installera ensuite les jardinières ou les pots). Intéressant parce qu’au passage on règle la question de la peinture écaillée ou du crépi moche ! 😉
En version plus légère, on peut installer des étagères qui serviront de support à nos plantations, ou des cubes en bois à accrocher au mur, qui constitueront un cadre graphique qui mettra en valeur de façon hyper design LA plante qu’on veut mettre en scène (oui parce qu’à ce niveau là on peut parler de mise en scène, voir l’article consacré à l’éclairage :p)
Pourquoi pas du métal ?
On termine ce tour d’horizon par toutes les possibilités offertes par le métal : en effet, on peut aussi se laisser tenter par des grilles en métal, faciles à installer, sur le mur… ou au plafond (eh oui !), ou des fils tendus, sur les murs, le long des rambardes ou… au plafond (j’y tiens décidément!). Les étagères ou cubes, proposés plus haut en bois, peuvent se trouver aussi en métal sans problème. Et pas d’inquiétude, version outdoor le métal résiste très bien aux intempéries (voir mon billet sur le choix des matériaux à privilégier dehors… 🙂
Le choix premium ET arty
Et enfin THE support arty-premium : l’arbre ou le totem. Un artisan réalise à la demande, sur mesure, voire même selon vos propres dessins, un support qui combine utilité et esthétique (ça, c’est la définition du design réussi ! ), qui sera unique… presque une œuvre d’art : des supports-sculpture-arbres – oui, là je renonce à expliquer, regardez le croquis ci-joint 😉 ou carrément des totems (idem :p) Dans les deux cas, ce choix original apporte une touche arty à l’espace extérieur, tout en optimisant l’espace vertical dont on dispose (c’était l’idée de départ, je n’ai pas perdu le fil :p)
Installation d’un support modulable
A la belle saison, un mur magnifiquement habillé
Pensez sécurité
ACHTUNG !, remarque de bon sens : on fait attention à ne pas prendre de risque ou à ne pas faire prendre de risques aux autres, donc on place ses étagères à des endroits non exposés au vent parce que les plantes sont lourdes et si la pousse se fait d’un seul côté (et oui, on est toujours sur votre balcon, de l’autre côté y a le mur !!) forcément le pot risque de basculer du côté où ça pousse si vous ne le fixez pas correctement.
Dans ce cas on choisit plutôt des consoles qui permettent de poser la jardinière sans qu’il y ait de risque de chute (le crochet métallique la retient) .
Et on ne s’amuse pas à accrocher des pots dans le vide au-dessus des passants :
1. C’est interdit (eh oui, on ne croirait pas quand on voit les façades n’est-ce pas ?)
2. Sauf si vous voulez vous débarrasser de Monsieur Bidochon qui écoute la télé trop fort au 2e, c’est dangereux… donc on place ses pots à l’intérieur de la rambarde.
Aménagement fixe ou mobile ?
Evidemment, vous ne réfléchirez pas de la même façon si vous êtes propriétaires ou locataires. Quand on est propriétaire on peut faire ce qu’on veut chez soi (ça tombe bien on a plein d’idées) tant qu’on respecte les règles de la copropriété (n’hésitez pas à contacter votre syndic). A l’inverse quand on est locataire on a donc plutôt intérêt à investir dans des structures soit très faciles à installer et donc à enlever (grilles métalliques) soit des structures autoportantes et déplaçables en bois ou en métal qu’on pourra emmener avec nous lorsqu’on partira (mais le jardin vertical sera tellement beau que le proprio nous suppliera de le laisser sur le balcon parce que « ça sera un vrai plus pour la location ! ». Bien sûr, on acceptera… après avoir négocié une compensation sympa 😉)
Un jardin au plafond :
Je l’avais annoncé : on peut jardiner au plafond aussi. Voui. Plein de plantes grimpantes seront ravies d’y grimper (:p) si on installe un support type grillage ou des fils tendus. Autre solution très jolie, modulable et tendance : les suspensions. On place simplement qqs crochets- pas dans le passage si on veut éviter de se cogner à chaque fois qu’on ira sur le balcon 😊- et on installe des suspensions, comme ces magnifiques suspensions à l’anglaise qui déborderont de fleurs pendant toute la belle saison. Evidemment on coordonne l’esthétique des suspensions avec le reste de l’ambiance choisie, macramé pour un style nature ou hippie chic, rotin pour un style campagne ou coloré pour un style pop (voir le billet sur la création d’ambiance et l’intérêt de coordonner tous les éléments du balcon à l’avance !!)
